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Le fort de Brescou

L’île de Brescou est notable à plus d’un titre : il s’agit de la seule île d’Occitanie, et elle abrite un fort à l’histoire agitée, le Fort de Brescou. Aujourd’hui fermé, il est au cœur d’un projet de restauration d’envergure pour lui rendre son panache d’antan. Profitez d’un séjour au camping Cayola pour venir découvrir ce bijoux agathois.

Le destin tumultueux du Fort de Brescou

Avant d’être le fief d’un port, le lieu Brescou est avant tout une île d’un demi hectare. Située à 1,5 km du Cap d’Agde, elle est en réalité la partie émergée d’un piton volcanique. Cet emplacement a rapidement représenté un intérêt stratégique, tout d’abord pour les pirates et corsaires : au XVIe siècle, l’île abritait le butin de pirates qui provoquaient le naufrage des navires sur les côtes du Cap d’Agde.

Par la suite, l’île a été récupéré par les forces armées de France. Le premier fort a été construit en 1586, puis sauvé de la destruction par Richelieu qui fit notamment ajouter une digue. En 1680, le fort a changé de fonction, passant de poste défensif à prison jusqu’en 1889. Il passera ensuite de l’armée au service des Ponts et Chaussées en 1989.

Aujourd’hui, le fort de Brescou est désaffecté. Il a toutefois gardé sa structure, composée de 4 bastions. La tour du fanal est cependant en ruines, de même que le vieux phare, remplacé en 1836 par un phare désormais automatisé pour guider les bateaux.

Un fort en restauration

Aujourd’hui, le fort Brescou n’est plus utilisé : le dernier gardien de phare est parti en 1989 et le fort a été fermé pour de bon en 2008, seule la plage restant ouverte au public.

Le site n’est pas laissé à l’abandon pour autant : un projet de réaménagement est actuellement en cours afin de rouvrir ce site historique au public. Les travaux de rénovation ont été lancés en 2019, soit 10 ans après la fermeture. Un budget de 600 000 euros a été alloué aux travaux par les collectivités. La totalité de ceux-ci est estimée à 15 millions d’euros, pour une durée totale de 15 ans. Un peu de patience s’impose donc avant de pouvoir fouler ce site classé patrimoine historique, ancien repaire de brigands… et futur monument central de l’Hérault.